Cette partie du site contient des articles qui sont accessibles par des liens dans les autres chapitres mais il nous a semblé utile de les réunir : Les textes se veulent plus approfondis, plus techniques, plus "savants" et répondent à la vocation du GREHC de s'adresser à un très large public. Ils remettent parfois en cause certains points d'histoire, élargissent les horizons au-delà de la seule commune de Cognin ou se situent dans le temps long en embrassant plusieurs périodes. N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions.
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Cognin et sa région dans l'Almanach des pays de Savoie
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Préhistoire et protohistoire
Le val de Couz fait partie des lieux qui, avant l'histoire, ont connu la présence humaine. Nul n'ignore l'existence de vestiges très anciens dans une grotte ouverte dans la montagne du Corbelet, au lieu-dit "La Praire" à Saint-Thibaud. Dans une cavité naturelle, des premiers habitants ont laissé des traces datées de la fin de l'âge paléolithique, plus précisément de l'époque magdalénienne, alors qu'ils devaient affronter les rigueurs d'un climat très froid. Des restes d'animaux vivant aujourd'hui sous d'autres latitudes ou à d'autres altitudes y ont été trouvés. C’était il y a environ 13
000 ans. Cet abri naturel est déserté pendant un certain temps puis, une nouvelle installation humaine va durer jusqu'à 7 000 avant J.C.. Les nouveaux occupants utilisent pour la chasse et les activités qui en découlent un outillage plus fin et plus élaboré, et les restes d'un chien, précieux auxiliaire, ont été retrouvés. Pour des raisons ignorées, après quatre millénaires d'utilisation, le site cesse d'être habité tandis qu'à la faveur d'un climat plus chaud et plus humide, vient le temps des agriculteurs et des pasteurs du Néolithique. Avec les âges du bronze final (IXème siècle avant Jésus-Christ) puis du fer, nous arrivons au seuil de l'histoire. La région de Cognin et plus particulièrement le plateau de Villeneuve dans le secteur nord près du château de Salins sont alors concernés. Cette découverte a été rendue possible par les sondages effectués en préalable aux futurs travaux d'urbanisation qui concerneront prochainement l'endroit. Signalons enfin que des restes de fonderie de l'âge du fer ont été trouvés sur le site de la villa.Un article de B. Kaminski sur les sondages effectués avant travaux sur le plateau de Villeneuve en cliquant ici.
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Il était une fois la Sapaudia
La croix située près de l'immeuble de l'Epine au carrefour de la rue du même nom et de l'avenue Henry Bordeaux est bien connue des Cognerauds. On sait que, située au pied de la montée des Molasses, elle fut déplacée là en 1820 à l'initiative du syndic Camille Cuillerie-Dupont. Mais, comme un grand nombre d'entre elles dans notre région, elle a une très longue histoire. Vous pourrez en savoir plus et connaître les origines de la Sapaudia par le lien suivant qui vous permettra d'atteindre un compte rendu d'une conférence que Bernard Kaminski a consacrée à ce sujet.
Mise à jour des connaissances: Au 30 novembre 2015, 183 bases campaniformes ont été recensées sur le territoire de la Sapaudia.
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Les origines antiques de Cognin
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Les tours à signaux
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A propos de coins
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La voie romaine impériale du col de Saint-Michel
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Le contrat de 1486 et les droits des usiniers du canal
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La peste à Cognin en 1630
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Châteaux et maisons-fortes de Cognin
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Châteaux et maisons-fortes aux environs de Cognin
Cliquez sur Les liens suivants pour avoir accès aux articles.
- Saint-Cassin, Saint-Sulpice, Vimines, Jacob, Bissy, Chambéry.
- La maison des colonnes
- La croix des Brigands
Autres orthographes : des Brigant, des Brigand. Du nom du patronyme. -
Cognin au temps de Jean-Jacques Rousseau
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La montagne de l'Epine : lieu de passage et de communication
Le formidable enjeu des communications.De tous temps, la circulation des hommes, les échanges de marchandises, de capitaux et d'informations, ont permis aux économies de se développer, aux sociétés d'élargir leur horizon. La rapidité de la circulation de l'information a déjà été prise en compte par les sociétés primitives. A titre d'exemple, l'approche des armées d'Hannibal au troisième siècle avant notre ère dans nos régions a probablement été annoncée par des signaux : feu, fumée, son ? Les Romains mirent au point le système des tours à signaux mais avant eux, des procédés de transmission élaborés existaient. Ensuite, la rapidité de la circulation des nouvelles a beaucoup dépendu de la célérité des messagers. Et puis, au moment des guerres de la Révolution (la première application fut militaire), il y eut cette invention du télégraphe optique que l'on doit à Claude Chappe dont le mât vertical mais articulé semble annoncer les actuelles antennes de téléphonie mobile. Deux siècles les séparent.
Les liens suivants vous donneront accès à deux sites consacrés à cette invention mais aussi aux prémices de celle-ci.La transmission optique des messages et le télégraphe Chappe
Un site privilégié dans la longue durée.
La carte ci-contre nous montre l'importance stratégique de la montagne de l'Epine , dernier chaînon du Jura à l'ouest de Cognin en tant que lieu de communication :
- Le col Saint Michel (au sud et à l'extérieur de la carte) par où passait la voie romaine impériale, itinéraire, quoique fortement dégradé, utilisé pendant des siècles jusqu'à la réalisation de la route Charles-Emmanuel en direction des Echelles, avec son monument à la gloire du duc de Savoie au fameux passage de la grotte, érigé en 1670. Ce tracé par la montagne fut surnommé "la route de France" par Gabriel Pérouse. N'oublions pas que c'est à cette occasion que fut édifié le pont Saint-Charles terminé en 1671, sur l'Hyères à Cognin.
- Le col du Crucifix accessible depuis Saint-Sulpice par la voie sarde, à laquelle on fit quelquefois, à tort, l'honneur d'être romaine, construite selon les plans de l'ingénieur Garella entre 1735 et 1812 dans le but de faciliter les relations entre Aiguebelette et Chambéry.
- Enfin et surtout, ce relais du télégraphe optique Chappe situé à proximité, en relation avec le poste de Miribel-les-Echelles au sud-ouest et celui de la montagne du Tapin sur la commune de Montmélian à l'est. L'importance du site est soulignée par la présence, légèrement en contrebas, de vestiges qui sembleraient, d'après leur position, être ceux d'une tour à signaux romaine. (voir supra l'article de Bernard Kaminski).
De ce relais, on a retrouvé, enfouies sous la végétation, les ruines de la base sur laquelle était construite la tour avec ses bras articulés, animés selon un code précis et... secret. Cette base, sous le poste, était également la pièce de repos et l'on peut imaginer la dureté de la vie des télégraphistes qui s'y succédaient.A quoi pouvait ressembler le relais qui fonctionna de 1807 à 1814 ?
Le relais du Plan de l'Ours sur la commune de Saint-André en Maurienne, relais restauré entre 2001 et 2010, nous en donne une remarquable idée.Sur la ligne Lyon-Turin
Le 26 mai 1805, Napoléon Ier est couronné roi d'Italie. Pour recevoir la couronne de fer dans le "Duomo" de Milan, l'empereur traverse la Savoie. L'hôtel de Bellegarde à l'actuel 19 rue Croix d'or à Chambéry logera pour une nuit l'illustre visiteur. Le royaume d'Italie en question comprend le Milanais, le nord de la côte Adriatique et s'agrandira de la Vénétie . Elle est administrée jusqu'à la chute de l'Empire par son beau-fils Eugène de Beauharnais. Le syndic de Cognin, Camille Cuillerie-Dupont, fut d'abord "Directeur des postes de l'Adriatique". Le reste de la péninsule faisait, soit partie de l'Empire (Piémont, Toscane, Latium), soit partie du royaume de Naples confié à son frère Joseph puis à son beau-frère Joachim Murat. Il fallait relier cette Italie du Nord à l'Empire par un moyen rapide de communication des informations . Ce sera la ligne de télégraphe Chappe Paris-Lyon-Turin (février 1807), prolongée jusqu'à Venise et alors totalement opérationnelle en 1810. En 1811, la nouvelle de la naissance du fils de l'empereur (l'Aiglon) mit moins de 24 heures (période nocturne inutilisable comprise) pour parvenir à Milan. Le système fonctionna jusqu'en 1814 avec une interruption en 1808. L'altitude de certains relais, proche de 2000 m, rendait particulèrement difficile la vie des stationnaires chargés de transmettre les signaux.Le système Chappe.
Les communications voisines du poste du col du Crucifix
En direction de l'Est, dans le sens Lyon-Turin, le poste le plus proche se situe sur la commune de La Thuile, dans la montagne bien connue de la Savoyarde. Il a d'abord été situé officiellement sur le roc de Tormery. En fait, des problèmes de rayon visuel en relation avec les deux relais correspondants du Crucifix et de Champ-Laurent et une visite sur les lieux ont permis de rectifier cet emplacement. Il se situe en léger contrebas du sommet du Tapin voisin à une altitude de 1140 mètres comme le montre le petit extrait de carte IGN ci-contre.En direction du Sud-Ouest, dans le sens Turin-Lyon, le poste le plus proche se situe sur la commune de Miribel-les-Echelles mais l'emplacement n'avait pas été identifié avec précision. On doit à l'opiniâtreté et à la grande connaissance des cartes de Bernard Kaminski qui s'est rendu sur le terrain avec René Rey, d'avoir fait avancer les connaissances dans ce domaine et d'être parvenu à localiser les rares vestiges du poste qui communiquait avec celui du Baracuchet.
Par ce lien vous pouvez accéder au travail de recherche sur ce relais de Miribel-les-Echelles
Preuve supplémentaire de localisation accessible par ce lien
- Communication de Nicolas Million devant l'Académie de Savoie le 19/04/2017. accessible en suivant le lien :
Par-dessus les Alpes avec Claude ChappeNos remerciements à François Charpin, délégué Chappe au sein de l'association "Moulins et Patrimoine de Saint-André" qui a mis à notre disposition sa communication de mai 2008 aux journées d'étude du Télégraphe Chappe à Marly-le-Roi, publiée dans les Cahiers de la FNARH n°109.
Et pour bien distinguer voie sarde et voie romaine dans la montagne de l'Epine :
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Dans la montagne de l'Epine : une randonnée chargée d'histoire
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De Cognin à l'Avant-pays savoyard : le défilé des Echelles
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Cognin et la Grande Guerre
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Quelques points d'Histoire du vingtième siècle
En cliquant sur les liens, accédez aux articles suivants :
- Le temps d'Henry Bordeaux.
- Henry Bordeaux : Du chevalier au Grand officier de la Légion d'honneur
- "Petit couteau deviendra grand". L'histoire d'Opinel à Cognin.
Article paru dans l'Almanach des Pays de Savoie 2015 aux éditions Arthema.- La saga Opinel. Histoire de la famille Opinel en 17 panneaux. (journées du patrimoine 2015)
- Dans les années noires. Un réfugié qui s'appelait Robert Badinter.
Article de Nicolas Million dans l'Almanach des pays de Savoie 2013.De mars 1943 à août 1944, Robert Badiner est réfugié à Cognin avec sa mère et son frère. En 2005, il revient pour inaugurer la Maison Badinter, la maison qu'il occupa, sous la protection discrête des Cognerauds, pendant ces années noires.. Le 10 Avril 2024, son épouse Elisabeth est présente pour le dévoilement de la plaque de l'avenue qui portera désormais le nom de l'illustre homme politique.
Dans les années noires, la dénaturalisation d'un Cogneraud d'origine italienne.
Extrait du Joutnal officiel du 17 juillet 1941Odette Seris, Cogneraude, déportée, membre de la Résistance-fer
Témoignage de cette figure de la Résistance locale, déportée en même temps que Paulette Besson.
Un témoignage émouvant... pour ne pas oublier !
Un peu de lumière dans cette période sombre -
Emile Simonod, potier, peintre, poète... de Cognin.
1 - Accédez au diaporama de 49 vues présentant divers aspects de l'oeuvre d'Emile Simond : céramiques, tableaux, poèmes.
Pour le défilement du diaporama, cliquer sur la photo puis sur la flèche qui apparaît à droite au milieu de la photo suivante en passant la souris..2 - Ce lien permet l'accès aux 15 panneaux de l'exposition consacrée à Emile Simonod en septemmbre 2017. Défilement par la flèche en bas à droite. Possibilité d'activer un zoom avec la roulette de la souris.
3 - La voix d'Emile Simonod : une interview de l'artiste interrogé par des enfants dans les années 70. Contraste mais grande complicité. Soyez indulgents pour la qualité de l'enregistrement : un antique magnéto-cassette, une transformation de la bande son en audio numérique..
Interview d'Emile Simonod
4 - Accès à la conférence donnée à la salle de la Forgerie à Cognin,par François Guerraz et Emmanuel Billamboz lors des journées du patrimoine 2017
Les quatre saisons d'Emile Simonod
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L'immigration italienne à Cognin au vingtième siècle
L'exposition des journées du patrimoine de septembre 2019.
Accès aux documents statistiques sur l'immigration italienne à Cognin
Cette partie comprend également 3 panneaux sur l'installation d'entreprises italiennes sur le canal des usines.
Accès aux témoignages de familles d'immigrés italiens Version rapide
Accès aux témoignages de familles d'immigrés italiens (Version HD : connexion fibre)
Une enquête a été menée par des membre du GREHC auprès de familles issues de cette immigration sur leur propre vécu ou sur celui de leurs parents ou grands parents. Vous en trouverez ici les résultats.
Clquez sur le document pour l'agrandir. -
L'évolution de l'espace cogneraud à travers les âges
