Les clapotis du canal
Voulez-vous vraiment entendre les clapotis du canal ?
Par ce lien, vous serez en direct avec le moulin à huile Berthollet reconstitué à l'atelier de l'eau
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Chronique insolite de l'histoire de Cognin et de sa région
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ça s'est passé un dimanche...
Non ! Ce n'était pas au bord de l'eau mais quelque part sur la route de Lyon, au niveau de la scierie Bollon dont on aperçoit les grumes, entre 1906 et 1911 Le petit tram qui reliait Chambéry au pont Saint-Charles assurait alors son service. Le montage permet d'observer les deux côtés de la rame, alors que tous les voyageurs sont descendus. Les costumes, typiques des années 1900 sont ceux des jours de fête et laissent entrevoir une certaine élégance. Les mains sur les hanches, beaucoup semblent perplexes et regardent le petit convoi..Que s'est-il passé ? On ne le saura jamais mais pourquoi ne pas évoquer une sortie des rails qui présentaient alors une certaine fragilité. Une scène pleine d'humanité de la"Belle Epoque". -
Une chance au grattage...
Cette maisonnette de la route de Lyon, à une petite distance du pont Saint-Charles, a une longue histoire. Elle abritait ce qu'on appelle communément "Le poids public", système destiné à la pesée des chargements. Son architecture et sa couleur sont typiques du début du 20e siècle. On peut la voir sur le dessin du quartier représentant la fabrique de galoches Pellarin établie ici dans les années 1900.
C'est le témoignage d'une époque, l'un des derniers... Sa conservation et un brin de restauration seraient souhaitables.
En haut lieu, près du palais élyséen, on parle de consacrer les recettes de quelques jeux de hasard à la préservation du patrimoine. Ce n'est pas, certes, une cathédrale, mais la maisonnette a peut-être une chance au grattage..."Il y a des choses très diverses, il n'y a pas que des châteaux"
Pour financer ces travaux, un jeu de grattage spécial va être édité. Il concernera "plus spécifiquement 14 monuments", qui seront sélectionnés par un comité et figureront en photo sur les tickets. La part habituellement taxée par l'État sera reversée à la Fondation du patrimoine, qui accompagne les projets de restauration.Source : Orange avec AFP. 29 mars 2018 -
Bousculons l'Histoire...
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A la bonne heure de Cognin autrefois
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Aux objets trouvés
Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire de ma clef ? Cette question, un habitant de la villa romaine se l'est peut-être posée, il y a maintenant près de deux mille ans ! Mais personne ne viendra la réclamer...
Et cette monnaie de Constantin : empereur de 306 à 337 ? Que faisait-elle dans le jardin de Madame Solidoro à quelques pas du canal, près de la chute n°5 ?
On peut tout imaginer y compris, les Romains étant superstitieux, le rite plus tardif de la fontaine de Trevi à Rome exécuté par un lanceur maladroit qui tournait le dos au canal...
Quant à Madame Solidoro, c'est sa montre qui est tombée dans le petit cours d'eau, mais elle ne l'a pas fait exprès ! Que va-t-on dire dans deux mille ans lorsqu'elle sera découverte par les archéologues ? -
Cognin rencontre l'Histoire.
Il est des instants où l'histoire d'une commune croise ce que l'on peut appeler la "grande Histoire", celle du monde et des nations avec des personnages dont le destin fut hors du commun. Le tableau du sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804, réalisé par le peintre David, a une place privilégiée dans l'iconographie des manuels scolaires d'histoire, même si, en fait, il s'agit du couronnement de l'impératrice Joséphine par son glorieux époux.
Accessoirement, le pape Pie VII, venu spécialement de Rome pour la circonstance, se tient dans une attitude passive, dans la mesure où l'empereur s'est couronné lui-même et lui a ainsi volé la vedette, reléguant le Saint-Père à ce qu'il attendait de lui : une caution religieuse.
Ce pape qui, quelques années plus tard, lors d'une entrevue, traitera Napoléon de "comediante" puis de "tragediante", a traversé Cognin pour se rendre à Paris via Le Pont-de-Beauvoisin le 26 Brumaire an XIII (17 novembre 1804). La route du défilé des Echelles ayant été ouverte en 1671, il n'eut pas à franchir le col de Saint-Michel comme l'avait fait en 1516 un illustre prédécesseur, en l'occurence, François Ier. D'ailleurs, on l'imagine mal chevaucher un cheval ... peut-être une mule... !
Sur un ton très autoritaire, le préfet du département du Mont-Blanc somme le maire de Cognin de fournir une escorte à l'illustre visiteur pendant la traversée de la commune. Il y aura la municipalité, bien sûr, mais aussi un détachement de la garde nationale. Les Cognerauds seront présents le long du trajet, dans une ambiance festive. En effet, la commission des finances s'est mise dans les frais du contribuable, compte tenu de l'absence de la dotation d'état, inconnue à l'époque : 28 francs, 45 centimes ont été dépensés en "poudre, ficelles,guirlandes, tambours et fifres venus de Chambéry"... Sous les nuages gris de novembre, gageons que cet accueil bruyant et coloré a fait oublier à l'illustre voyageur le bleu du ciel de la ville éternelle. -
Le grand méchant loup de Cognin...
En 1850 : le dernier loup à Cognin ?
Etait-ce un vrai loup ou un loup hybride ? La question ne se posait pas alors. A la rapidité de la réponse de l’intendant général (le Préfet sous l’administration sarde) au syndic de Cognin (le maire) on a la preuve qu’on ne badinait pas avec cette question : pas d’état d’âme pour préserver une espèce qui n’était pas encore en voie de disparition ! Mais des recommandations pour éviter tout accident. On ne sait pas si la ou les battues ont été couronnées de succès. Une lecture attentive de la presse de l’époque nous l’apprendrait peut-être ? Alors bon courage aux chercheurs !
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Les brises du boulanger ou l'or du canal
Dans l’entre-deux-guerres, le bourg de Cognin appartenait aux enfants qui y vivaient : c’était leur terrain de jeux et d’aventures. Le boulanger d’alors ne laissait rien perdre. Les invendus, devenus rassis, étaient écrasés, transformés en brisures et finalement proposés à la vente ; Il s’agissait d’un mélange appétissant où se retrouvaient des éclats de pralines. Même si en saveur il n’égalait pas les bonnes tartes à la crème « maison » il fascinait les enfants. Mais comment faire quand on n’a pas le sou ?...
Il se trouve que le boucher de la «Grande-Rue» recouvrait le sol de sa boutique de sciure qui devait éviter bien des salissures et …qui étouffait le bruit des pièces quand elles venaient à s’échapper du porte-monnaie ou à glisser du comptoir. Chaque soir la sciure était soigneusement ramassée puis jetée dans le canal tout proche, près du lavoir, à l’arrière du bourg. Alors, dès le lendemain, il suffisait de bien observer, d’aller à la pêche… miraculeuse et de se précipiter chez le boulanger pour acheter les « brises » avec la double satisfaction de les savourer et de les avoir bien méritées.
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Le jeu des différences à l'usine de tissage Champenois
Une dizaine d'années s'est écoulée entre ces deux photos de l'usine Champenois. La première a été prise un peu avant 1900. Vous pouvez vous amuser à déceler les différences entre ces deux clichés mais nous vous invitons à en trouver au moins deux à :1 - Un détail qui met en évidence le temps qui passe.
2 - Un détail qui montre qu'il y a eu un gros progrès dans le domaine technique.
Ne pas tenir compte du timbre ni des personnages.Réponses sur la page "Le saviez vous". (onglet supérieur de la page d'accueil).
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Au feu !
Volutes de fumée noire, sirène, voitures de pompiers… Tout Cognin est en émoi. En ce mercredi 19 juin 1957, on craint le pire car, comme une traînée de poudre, l’information se répand : « Il y a le feu au dépôt de carburant Excelsior, rue de la digue. » Celle-ci a été barrée et les usagers, auxquels se mêlent les curieux, doivent rebrousser chemin. On circule beaucoup à bicyclette, la Vespa connaît les faveurs des jeunes conducteurs et une 4CV genevoise semble égarée par là… En fait, c’était moins grave qu’il n’y paraissait puisque l’incendie provenait d’un camion-citerne et l’on ne devait pas déplorer de victimes. Cela avait suffi à produire ces sinistres nuages. -
Délires artistiques sur le thème de l'eau
Des tableaux dont le sujet ou l'auteur a un rapport plus ou moins lointain avec Cognin ont été modifiés par truquage.
N'oubliez-pas de cliquer sur les vignettes pour les agrandir et faire apparaître les légendes.
Bon divertissement !- Une sympathique rencontre près du Pont-vieux peint par Morion...
- Rendons à la petite sirène d'Andersen son apparence légendaire.
- Un gondolier à contre courant sur l'Hyères : A Cogneraud rien d'impossible !
- Un Neptune d'eau douce. Le peintre cogneraud Emile Simonod n'y avait pas pensé...
- A la même époque, un café de Cognin s'appelait O 20 10 20 100 O. Manifestement ce n'est pas celui du "déjeuner des canotiers" immortalisé par la peintre Renoir.
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La minoterie Roux-Carrel : un détail qui compte...
La minoterie Roux établie sur le site du moulin de la Cardinale fonctionnait grâce à l'énergie hydraulique de la chute n°4 du canal des usines. Marthe, la fille du minotier, épousa Alfred Carrel et, ensemble, ils poursuivirent l'exploitation de l'entreprise qui devint la minoterie Carrel, comme le montre le second cliché. Dès le début du vingtième siècle, l'installation bénéficia de l'apport de l'électricité fournie par une micro-centrale installée sur l'Hyères à saint-Cassin par un autre industriel, Louis Champenois. Alfred Carrel fut, avant Maurice Opinel, président du syndicat des usiniers du canal. Il fut maire de Cognin de 1935 à 1940, puis de 1944 à 1971. Après l'arrêt de l'activité, la friche industrielle a été réhabilitée pour abriter un ensemble de logements désormais connus sous le nom de "Clos du moulin".
En observant bien les deux clichés, vous constaterez l'existence, dans le paysage, d'une petite différence. A vous de la trouver. Si vous connaissez un peu l'histoire de Cognin, vous pourrez en donner l'explication.
Réponse dans la rubrique "Le saviez-vous ?" -
Je romps mais ne plie pas.
Qui, parmi ses souvenirs scolaires, n'a pas conservé celui de la fable de La Fontaine "Le chêne et le roseau", leçon d'humilité ou de modestie ?
A Cognin, ce lundi 1er juillet 2019, pareille mésaventure est arrivée à son cousin, un marronnier plus que centenaire, établi près du Pont-neuf, en bordure de la propriété Opinel. L'histoire ne dit pas si, entre cet arbre vénérable et un fragile roseau des bords du canal, un dialogue s'est établi.Toujours est-il que, dans cette nuit de juillet :
"Du bout de l’horizon accourut avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tint bon ; le Roseau plia.
Le vent redoubla ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracina
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts."
Le résultat : cet arbre emblématique de Cognin, le troisième à gauche sur la carte postale ancienne du début du vingtième siècle, s'est retrouvé à terre.
Cependant, Les restes de ce arbre présomptueux auront peut-être un glorieux destin. Il se murmure qu'ils pourraient servir de manches pour une nouvelle série de couteaux-fermants afin de commémorer cette année 2019 qui fut celle d'une canicule précoce et exceptionnelle et d'orages qui ne l'étaient pas moins... -
La crue centenaire a emporté le pont-vieux
Si vous vous rendez sur le site commercial eBay, vous serez surpris d'y voir ce tableau attribué au peintre Ernest Filliard, né à Chambéry en 1868 et mort à Paris en 1933. Le parcours de cet artiste contemporain de Morion présente quelques similitudes avec ce dernier, connu à Cognin pour ses réprésentations du pont-vieux. Le titre de cette aquarelle est L'Hyères à Cognin. Les quelques maisons près de la rivière sont sensées figurer, avec fantaisie, le vieux bourg mais, surprise, qu'est devenu le pont ? Rassurez-vous, il est toujours là ! L'aquarelliste a pris quelques libertés avec la réalité. C'est le privilège de la création artistique. Compte tenu de la fraîcheur colorée du tableau, nul ne lui en voudra. -
La vogue à Cognin
A l'occasion de la fête patronale de la Saint-Pierre, il y avait autrefois la vogue organisée par le Comité des fêtes. C'était fin juin, au début de l'été. A cette occasion on élisait même une reine de beauté et ses deux demoiselles d'honneur. Manèges (on reconnaît même les fameux "voltigeurs"), loteries, tirs à la carabine, buvettes, friandises, faisaient la joie des petits et des grands. C'était aussi l'occasion, pour la fanfare municipale, de se produire et d'offrir ses flonflons.