Un air de "petite Venise" : c'est un peu l'image qui ressort de ce cliché du canal entre les maisons, peu avant son passage sous l'Hyères à proximité du Pont-vieux. Il conduit à la chute n° 11 d'une hauteur de 1,70 m dont on peut voir le bâtiment depuis la rive droite de la rivière, depuis Chambéry. Le dernier titulaire a été l'entreprise Macchieraldo qui fabriquait des pièces pour moulins : une bonne opportunité sur le canal. Il faut y mentionner aussi, à la fin du dix-neuvième siècle, la fabrique de chapeaux Labrune.
Cette chute n° 11 a connu quelques vicissitudes du fait de la proximité du franchissement de la rivière comme le montrent les 2 plans de droite, l'évènement fondamental avec ses conséquences topographiques étant le remplacement de l'aqueduc par un siphon en 1863, ce qui eut pour effet de modifier le profil du cours d'eau.
Que devient ensuite le canal ?
Après avoir traversé l'Hyères et avant de rejoindre la rivière près du pont du même nom, en face de la maison d'arrêt, il serpente dans le quartier de la Revériaz, là où il y avait jadis des chutes installées sur son cours : les établissements Chiron (minoterie puis cimenterie), les tanneries Bal et Bielhmann, les pâtes Richard. Le canal disparaît assez fréquemment, l'urbanisation ayant imposé une mise sous tube.
il y a des éléments historiques sur ce tracé chambérien dans d'autres chapitres du site.