Figurent ici les évènements les plus marquants de la vie du GREHC, des plus récents aux plus anciens.Voir également la rubrique "Au fil de notre histoire" qui résume, année après année, l'histoire de l'association.
-
Hommage rendu à Emile Simonod. Septembre 2017
Une conférence "Les quatre saisons" sur la vie et l'oeuvre de l'artiste cogneraud.
Une exposition organisée en partenariat avec Cognin Eau Vivante pour les journées du patrimoine les 16 et 17 sptembre. Fait rarissime, Emile Simonod était à la fois potier, peintre et poète.
Un chapitre lui est consacré sur le site, accessible dans la partie Paysages et gens, dans la rubrique consacrée aux figures cogneraudes. -
Exposition de septembre 2016 : De la céramique gallo-romaine à la poterie Schlibs
En septembre 2016, à l'occasion des journées européennes du patrimoine, le GREHC et Cognin Eau Vivante ont proposé une exposition qui connut un grand succès avec plusieurs centres d'intérêt :
- Les céramiques exhumées lors des fouilles de la villa romaine de Cognin entre 1969 et 1976 par le club d'archéologie du lycée Vaugelas que dirigeait Jacques Pernon. 12 céramiques qui faisaient partie des 13300 objets exhumés. Des panneaux explicatifs permettaient d'en connaître le contexte et les secrets de fabrication.
- La saga Schlibs : Des panneaux retraçaient l'histoire de cette famille de potiers installée à Cognin depuis 1832 et dont l'activité se termina en 1969. Le public put admirer de magnifiques exemplaires de la production ainsi que de nombreuses photos.
- Des activités de travail de l'argile proposées aux enfants grâce à Léa Pitre.
- Des vidéos inédites sur le travail du potier et l'histoire de la famille Schlibs racontée par Marie-Aimée, fille du dernier potier de la dynastie.
Bien entendu, la visite de l'atelier de l'eau avec son moulin à huile activé par la force de la chute et les outils pédagogiques fut toujours appréciée.
La galerie photo dont on peut agrandir les éléments donnera un aperçu de ces deux journées.- Les céramiques gallo-romaines
- Quelques tessons de poteries allobroges et sigillées
- La vitrine des objets mieux conservés ou restaurés
- Zoom sur passé vieux de 2000 ans
- 12 témoignages du passé gallo-romain de Cognin parmi 13300 objets exhumés entre 1969 et 1976
- La fabrication expliquée en bande dessinée
- L'artiste s'appelait AGENOR
- Des oeuvres d'art
- Des oeuvres d'art
- Un service de l'eau ou du vin personnalisé
- Quelques photos de magnifiques objets
- Sous la conduite de Léa PItre, des enfants s'initient à la création d'oeuvres d'art
- La salle pédagogique a toujours du succès
- L'équipe du GREHC et de Cognin Eau Vivante partagent ensuite un moment d'amitié
-
Août 2016 : le décès de Maurice Opinel
Le 17 août 2016, Maurice Opinel s'est éteint à l'âge de 88 ans. Né en 1927 et baptisé comme il le disait dans la nouvelle usine de Cognin, il entra en coutellerie en 1950 et succéda à son père Marcel en 1974. C'est lui qui donna véritablement à l'entreprise sa dimension internationale et entreprit la délocalisation de l'usine de Cognin, trop petite, vers le quartier de la Revériaz à Chambéry dans les années 80 mais, comme à regret, car elle ne se termina qu'en 2013 et il conserva jusqu'au bout son bureau dans les locaux de Cognin.Il a toujours manifesté un grand intérêt pour les travaux du GREHC et on lui doit la parfaite conservation des archives du syndicat du canal des usines dont il fut le président de 1977 à 2004, ce qui permit à notre association de faire progresser les recherches dans ce domaine.
-
La sortie annuelle du 5 juin 2016
Cette année, c'est vers la Haute-Savoie que s'est dirigé le GREHC, avec deux centre d'intérêt : le château de Montrottier à Lovagny avec ses collections très originales et le musée de l'horlogerie et du décolletage à Cluses. Variété et abondance des centres d'intérêt, de quoi s'en mettre plein les yeux. Guides très compétents. Et une table superbe pour le déjeuner grâce au bon choix de Victor. Quelques photos vous donneront un aperçu de cette journée qui fut très appréciée. IL a seulement manqué un peu de soleil pour voir le Mont-Blanc au retour.
-
La journée du 23 avril 2016
Le GREHC a participé à la deuxième journée des arts : Projections au Canal des Arts l'après-midi,participation au final avec l'association Chor'Hom le soir à la salle de la Forgerie.Pendant ce temps, sous une pluie diluvienne, quelques membres du GREHC conduisaient une vingtaine de randonneurs des "Amis du vieux Chambéry" au relais de télégraphe Chappe, au-dessus du col du Crucifix atteint par la Voie Sarde.
-
Octobre 2015. Le quatrième salon international des collectionneurs Opinel
Les 24 et 25 octobre 2015, le GREHC et Cognin Eau Vivante ont participé au quatrième salon international des collectionneurs de l'Opinel qui s'est tenu au gymnase du Levant à Cognin, organisé par le musée de Saint-Jean-de-Maurienne. Les panneaux réalisés pour les journées du patrimoine ont été exposés. Ce fut un grand succès avec la venue de plus de 1 300 visiteurs. Quelques photos réalisées par Eric Perello permettent de se rendre compte de l'ampleur de cette manifestation. Un petit clic sur la photo et elle s'agrandit.
-
Septembre 2015 : Les cent ans de l'Entreprise Opinel à Cognin
19 et 20 septembre 2015 L'exposition Opinel et Cognin : un bail de cent ans.
- Une exposition vue par près de 1200 visiteurs
- A l'Atelier des Arts, artistes et exposition de couteaux Opinel
- C'était la foule à l'Atelier de l'eau
- La saga Opinel
- Maurice est né avec la nouvelle usine de Cognin
- Au rez-de chaussée, l'histoire industrielle
- Des panneaux évoquent l'histoire et la technique
- Et le canal coule....
- Les enfants ne sont pas oubliés
- Beaucoup de monde autour d'Aristide Chinal le collectionneur
- La présidente de CEV en discussion avec la correspondante de presse
- Une artiste en sculpture sur manche
- Claude Vallier aux commandes du moulin à huile
- Liliane Solidoro à la maneuvre des vannes
- Les bénévoles ont bien mérité de partager un moment d'amitié
-
Juillet 2015. Nouvelles découvertes dans la montagne de l'Epine
04/07/15 Nouvelles découvertes dans la montagne de l'Epine.
Le 4 juillet 2015, une petite équipe du GREHC est remontée au col du Crucifix depuis le hameau des Michetons à Saint-Sulpice et a suivi la voie sarde que de nombreux randonneurs continuent à qualifier de romaine. Il est vrai que les larges pavés et les murs de soutènement peuvent conduire à cette confusion. Tracée par l'ingénieur Garella, elle devait permettre de rétablir des communications, notamment commerciales, entre les deux versants de la montagne, mises à mal par la ruine de l'itinéraire du col de Saint-Michel et mal satisfaites à cause du détour, par la route Charles Emmanuel et le passage de la grotte. Sa construction, initiée par l'ingénieur sarde Garella, devait durer 77 ans, entre 1735 et 1812. Très souvent les dalles "romaines" de l'itinéraire voisin abandonné ont été réemployées. Ceci explique cela... Au col du crucifix, Frédéric Mareschal qui était remonté après le 27 mai pour achever le dégagement de la base du relais optique Chappe, rejoignait l'équipe avec sa petite famille. Avec satisfaction, on appréciait l'atténuation de la canicule par l'effet d'altitude et surtout par l'abondance de la frondaison.
Dès lors, on pouvait se diriger vers le site du relais situé à 953 m, à une centaine de mètres à vol d'oiseau du col en direction du nord. Inscrits au programme, les travaux suivants ont été réalisés.
- Dégagement d'un sentier d'accès moins "acrobatique" que celui utilisé le 24 mai afin de permettre, dans des conditions acceptables, une visite lors de la traditionnelle randonnée du col du crucifix en septembre et une autre, un peu plus tard, pour un autre groupe.
- Nettoyage de l'environnement du relais afin de permettre une observation de son utilisation sur la ligne Lyon-Turin qui, compte tenu de l'histoire de la Savoie, fonctionna sous Napoléon Ier de 1806 à 1814. Elle était rattachée au réseau français, centré sur Paris et fut prolongée jusqu'à Venise dans un royaume d'Italie dont l'empereur était le titulaire. En particulier il est intéressant de se rendre compte, malgré l'abondance du couvert végétal, de la liaison avec les deux relais voisins, Miribel-Les-Echelles en direction de l'ouest, la proximité du sommet du Tapin près du roc de Tormery sur la commune de La Thuile en direction de l'est.
- En lèger contrebas, une découverte importante est réalisée. Sur deux côtés perpendiculaires, un assemblage très ancien de pierres appareillées évoque les fondations ou la base d'une autre construction ayant, au vu de sa position, un rôle similaire et permettant une communication visuelle avec le lac d'Aiguebelette d'une part et le site du château de Saint-Cassin, l'abondance de la végétation ne permettant pas d'être plus précis mais patience... L'hypothèse de l'existence, ici, d'une tour à signaux d'époque romaine peut être évoquée. Ainsi, on se trouverait alors, dans cette partie de la chaîne de l'Epine, dans un endroit stratégique de passage des hommes, des marchandises, sans doute des capitaux,... des informations, ceci dans la longue durée. Vous pouvez en savoir plus en cliquant sur ce lien.
-
Mai 2015. Expédition sportive et historique dans la montagne de l'Epine
27/05/15 Expédition sportive et historique dans la montagne de l'Epine
Le 27 mai 2015, une petite équipe du GREHC à laquelle s'était joint Jean-Pierre Feuvrier a exploré un itinéraire dont l'intérêt historique est d'une grande importance et qui pourrait se nommer : "De la voie romaine impériale à la route de France avec quelques digressions sur la voie sarde." Quelques points d'intérêt :
- La croix de chemin (déplacée) du pied de la montée des Molasses. Soubassement reconstitué d'une ancienne borne milliaire romaine.
- La voie impériale de franchissement de l'Epine suivie jusqu'au col de ST Michel, considérablement dégradée sur le flanc de la montagne, évoquée par Gabriel Pérouse sous le nom de "route de France", utilisée jusqu'à l'aménagement du "passage de la grotte" par Charles Emmanuel II, duc de Savoie en 1670. C'est une erreur d'appeler cette voie du val de Couz la voie sarde.
- La descente par la voie romaine jusqu'au "rocher du corbeau" (et même plus bas) où sont mis en évidence les travaux considérables des murs de soutènement. Un travail de Romains qui permet de comprendre qu'on était là sur l'itinéraire principal.
- La remontée par la voie sarde du versant d'Aiguebelette tracée par l'ingénieur Garella à la fin du dix-huitième siècle jusqu'au col du crucifix.
- La découverte de la base du relais Chappe de la ligne Lyon-Turin dans les ronces à une centaine de mètres du col après une grimpée acrobatique dans la végétation et les éboulis.
- La redescente par la voie sarde du versant chambérien jusqu'au lieu-dit Les Teppes et le retour à Cognin.